Description sommaire de repère sur la zone de libre-échange africaine dans le processus d’intégration
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Résumé
Le père du panafricanisme (Kwameh Krumah) avait prédit que sans l’union de l’Afrique, aucun développement ne pourra être atteint. Dès l’accession des Etats africains à la souveraineté internationale, il s’est senti la nécessité de promouvoir la voie de l’intégration africaine.Diachroniquement, la Déclaration de Monrovia (1979), le Plan d’action de Lagos et l’Acte final de Lagos (1980), le Traité d’Abuja 51991), l’Union africaine et finalement la zone de libre-échange continentale africaine constituent des phases indéniables dans le processus d’intégration africaine.L’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine constitue la première étape dans les phases du processus d’intégration telle que prévue dans le Traité d’Abuja instituant la Communautés Economique Africaine qui s’appuie sur huit (8) communautés économiques régionales (CER) reconnues par l’Union africaine à la suite de la décision relative au moratoire sur la reconnaissance des CER de l’Assembly/AU/Dec.112 (VII) lors de la première conférence des ministres africains de l’intégration tenue les 30 et 31 mars 2006 à Ouagadougou au Burkina Faso. C’est pourquoi, celles des communautés économiques régionales qui n’ont pas encore créé leurs propres zones de libre-échange doivent s’y conformer ? Il s’agit d’un processus d’intégration long certes, mais irréversible.
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